Souhaitez-vous contribuer au renforcement de l’intégrité de l’information au Bénin, en Guinée et en Mauritanie?
Le consortium Digitalise Youth, à travers Code for Africa (CfA), offre six bourses Mythbuster à temps partiel destinées aux influenceurs communautaires au Bénin, en Guinée et en Mauritanie. Au cours de cette bourse d’une durée de six mois, les candidats sélectionnés agiront en tant que messagers pour promouvoir la résilience de l’information au sein de leurs communautés respectives.
Ce programme de bourses à temps partiel s’inscrit dans le cadre d’une initiative visant à renforcer l’intégrité de l’information en Afrique, notamment en détectant, perturbant et démantelant les acteurs malveillants opérant sur les plateformes numériques. Le programme a pour objectif de protéger la démocratie inclusive et les droits humains à l’ère numérique, en s’appuyant sur les technologies digitales, avec un accent particulier sur la lutte contre la désinformation et les discours nuisibles.
Les candidats retenus travailleront avec l’équipe d’investigation médico-légale de CfA, iLAB et l’équipe de vérification des faits, PesaCheck, afin de partager des informations factuelles et vérifiées, dans le but de prévenir la manipulation de l’information au sein de leurs communautés.
Les boursiers mettront à profit leurs compétences en storytelling visuel ou leur forte présence sur les réseaux sociaux pour diffuser les résultats des enquêtes. Ils produiront des contenus courts, percutants et adaptés à leur audience, sous forme graphique, audio ou vidéo, principalement dans les langues locales.
L’organisme Academy Africa assurera la formation des boursiers sur la vérification des faits, l’éthique et la précision journalistique. De plus, des experts internationaux, des analystes de l’équipe iLAB ainsi que des experts des réseaux sociaux de l’équipe Engagement de CfA les accompagneront tout au long du programme.
À l’issue de la bourse, les participants auront acquis des compétences solides pour reconnaître les contenus de manipulation employées et exiger une information fiable, tant de la part des médias que des organisations de la société civile qui œuvrent comme organismes de surveillance.
Le programme de bourses comprendra :
Formation et mentorat : CfA fournira aux boursiers une formation avancée et un mentorat dans le domaine de la surveillance des médias et des réseaux sociaux.
Réseautage : Les boursiers feront partie du réseau d’influenceurs de la Coalition of Peacebuilders (COPP) et seront invités à prendre part à des événements du réseau ou à faire des présentations lors de grandes conférences continentales.
Allocation : Les boursiers recevront une allocation mensuelle compétitive dans l’optique de les soutenir dans leur participation aux sessions de formation et de mentorat.
Êtes-vous éligible ?
Le programme de bourses Mythbusters vise à octroyer aux nano- et micro-influenceurs des pays cibles les outils qui leur permettront de devenir des champions de l’intégrité de l’information. Ces influenceurs utiliseront leurs plateformes numériques pour mettre en évidence les dangers des contenus manipulateurs dans les pays cibles. Leur rôle consiste à animer des discussions locales sur l’impact néfaste des informations trompeuses.
Critères d’éligibilité :
Les candidats doivent répondre aux critères suivants :
- Vous devez être un influenceur sur les réseaux sociaux avec un grand nombre d’abonnés qui interagissent activement avec votre contenu, notamment lors des discussions live sur les réseaux sociaux. La priorité sera accordée aux messagers locaux fiables œuvrant comme nano- ou macro-influenceurs.
- Vous devez être impartial, sans lien avec des agences gouvernementales, des organisations paramilitaires, des partis politiques, des médias affiliés à l’État ou d’autres organismes susceptibles de créer une perception de partialité pendant les élections.
- Vous devez vous engager à publier/diffuser votre contenu sur vos pages de réseaux sociaux.
- Vous devez parler couramment l’anglais ou le français.
- Vous devez disposer d’un ordinateur portable ou de bureau fiable avec une connexion Internet stable pour participer aux activités du programme et aux cours/mentorat en ligne.
- Vous devez vous engager à partager vos nouvelles compétences et connaissances au sein de votre organisation, avec vos abonnés et avec la communauté journalistique/de recherche au sens large, en présentant vos projets et techniques à vos pairs.
- Vous devez être disponible pour les sessions de formation et de mentorat virtuelles.
Date limite de dépôt des candidatures : 31 juillet 2025.
Pour postuler, veuillez remplir ce formulaire.
Des questions ? Contactez mitchelle.awuor@codeforafrica.org et dalila.yaro@codeforafrica.org
A propos des partenaires :
Code For Africa est le plus grand incubateur de technologies civiques et de données ouvertes d’Afrique, et soutient la démocratie numérique et les initiatives de journalisme de données d’investigation dans le cadre de notre mission visant à donner aux citoyens l’accès à des informations exploitables et à amplifier les voix des citoyens pour rendre la société plus réactive et responsable. La mission de CfA est de tirer parti de la technologie et des données pour favoriser les démocraties numériques et donner aux citoyens les moyens d’agir en fournissant des informations exploitables.
African Digital Democracy Observatory (ADDO) est la seule coalition de recherche continentale axée sur la compréhension des méthodes de désinformation et des opérations d’influence ou d’information utilisées pour affaiblir les démocraties africaines ou les institutions de surveillance. L’initiative est pilotée par ses membres et se compose de 15 organisations qui mènent des recherches ou des enquêtes analytiques substantielles axées sur l’Afrique. Pour en savoir plus sur les activités et les membres de l’ADDO, cliquez ici.
AfricTivistes agit comme catalyseur de l’activisme numérique pour le consortium The Digitalise Youth (consortium DY), en initiant des hubs d’innovation et des événements civiques technologiques afin de favoriser les initiatives locales. Il financera les jeunes développeurs qui créent des outils pour lutter contre la désinformation et contrôler la responsabilité des gouvernements. AfricTivistes tirera parti de son réseau panafricain pour garantir un plaidoyer culturellement pertinent et mené localement.
Le Partenariat Européen pour la Démocratie (EPD) est l’architecte de la politique du consortium DY, qui soutient les réformes en matière de droits numériques par le biais de l’engagement de l’UA/CEDEAO et de réseaux mondiaux tels que l’ONU. Il mettra en relation les jeunes leaders du Sahel avec l’UA-ECOSOCC afin de faire progresser la Charte africaine de la démocratie. EPD intégrera les technologies civiques dans les cadres de gouvernance régionaux grâce à la création de coalitions et à la défense des intérêts.
CFI est le garant de l’intégrité des médias du consortium DY, qui forme les journalistes du Sahel à lutter contre la désinformation et les menaces en ligne. Il fournira aux jeunes créateurs des outils destinés à la narration éthique et amplifiera la couverture médiatique des droits humains grâce à des partenariats avec les médias francophones. CFI accordera la priorité à la sécurité numérique des militants dans les zones de conflit comme le Soudan et le Mali.
Le Bureau mondial du scoutisme pour l’Afrique (WOSM) agit comme accélérateur de compétences pour les jeunes au sein du consortium DY, en utilisant les réseaux scouts pour enseigner les bases du numérique et de l’IA dans les communautés défavorisées. Il financera des projets technologiques locaux au Bénin et au Cameroun, favorisant le leadership des jeunes dans les domaines du climat et de la gouvernance. Le WOSM déploiera des unités de formation mobiles afin de combler le fossé technologique entre les zones urbaines et rurales.
La Fondation Kofi Annan (KAF) est le défenseur des droits humains du consortium DY, qui promeut une gouvernance éthique de l’IA conforme aux normes de l’UA. Elle encadrera des militants en Éthiopie et en Somalie afin de défendre les garanties des droits numériques. La KAF (Fondation Kofi Annan) mettra en relation les partenaires du Sahel avec des réseaux mondiaux tels que l’ONU, afin de garantir que les voix locales influencent les politiques technologiques internationales.
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